La taxonomie verte 

ou le débat de la nouvelle année

La taxonomie verte ou taxonomie européenne est une “classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement” d’après gouvernement.fr. Son objectif est de désigner les activités vertes et d’en faciliter les investissements, et ce depuis 2020. Cela a été mis en place suite au Plan de relance. Au 31 décembre 2021, une nouvelle classification a été proposée par la Commission européenne qui inclut les énergies du gaz et du nucléaire. Pourquoi cela fait débat ? Explication. 

image de la taxonomie verte

Le développement durable

Le principe du développement durable émerge dans les années 80 suite à une conférence organisée par l’UNESCO en 1978 concernant la protection de la biodiversité. Il comprend l’écologie, l’économie et la société pour que le monde soit viable, vivable et durable.

graphique développement durable 

Nous entendions parler de crise écologique, aujourd’hui nous parlons de changement climatique. De nombreuses conférences internationales sur le développement durable ont lieu, notamment les COP et on cherche des accords, comme le Grenelle de l’environnement, pour mettre en place des objectifs de développement durable et faire face aux problématiques liés à l’environnement et au climat. 

Energies renouvelables

L’un des enjeux principaux du développement durable concerne l’énergie et le climat. La Loi Énergie-Climat a même été votée en 2019 pour répondre à l’urgence écologique et climatique en France. Il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone,  méthane, protoxyde d’azote, notamment) qui sont aujourd’hui trop fortement émis. Aujourd’hui, la combustion d’énergie est responsable de 41% des émissions de CO2 dans le monde, tout secteur confondu. Pour ce faire, une transition énergétique est nécessaire. Réduire très fortement les énergies fossiles (très peu utilisées en France pour la production d’électricité) et favoriser les énergies renouvelables que sont l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, biothermique et biomasse. Ces énergies émettent très peu de gaz à effet de serre. 

Activités classées durables par la Commission européenne

Selon le site du gouvernement, “une activité est classée durable si elle répond à au moins l’un de ces objectifs :

  • atténuation du changement climatique 
  • adaptation au changement climatique 
  • utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines 
  • transition vers une économie circulaire 
  • contrôle de la pollution 
  • protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.”

La taxonomie permet donc de prioriser les investissements privés pour parvenir à la neutralité climatique d’ici 2050. La problématique est que tous les pays européens n’ont pas le même mix énergétique. Certaines régions sont encore fortement dépendantes du charbon et du gaz par exemple. Lorsque d’autres ont une dépendance, comme la France, à l’énergie nucléaire. Il faut donc concilier développement durable avec progression équitable des pays. La Commission européenne a décidé d’inclure le gaz naturel et le nucléaire comme des énergies de transition (et non pas vertes comme on a pu l’entendre un peu partout) pour passer à la neutralité climatique et finalement s’appuyer sur les énergies renouvelables. 

Conciliation entre les différents acteurs

La Commission exige une transparence de la part des entreprises et des acteurs des marchés financiers. Le gaz naturel devra provenir d’une source d’énergie renouvelable ou produire peu d’émissions de gaz à effet de serre. Les critères seront évolutifs en fonction des avancées technologiques des sources d’énergie. Les critères manquent actuellement de clarté et de rigueur pour une application en vigueur.
Bien que la taxinomie soit définie en fonction d’études scientifiques, il est difficilement concevable pour les écologistes que le gaz et le nucléaire puissent être des énergies de transition. La Commission européenne, aidée par la France et l’Allemagne, a fait le choix d’adresser le plus urgent : la réduction des émissions de CO2.
Evidemment, les avancées technologiques sont rapides et de belles surprises peuvent émerger ces prochaines années. Mais ce n’est actuellement pas le cas. L’énergie nucléaire est certes peu émettrice en gaz à effet de serre, elle n’en est pas moins polluante par les déchets qu’elle émet, et va donc à l’encontre du développement durable. Le gaz n’est pas en reste, il est l’une des énergies les plus émettrices en gaz à effet de serre. Il peut bien provenir d’une source d’énergie renouvelable, les dérives seront présentes. Que pouvons-nous espérer pour la suite ? Comment pouvons-nous agir ? 

Tout à chacun, nous avons un rôle à jouer dans cette transition écologique, à commencer par la transition énergétique.
Afin de limiter les dérives, nous pouvons d’ores-et-déjà choisir de passer aux énergies renouvelables, locales et à faible impact. Nous pouvons réduire nos consommations d’énergie et l’optimiser. Cela vous paraît insurmontable ? WattValue vous accompagne. 

Choisissez WattValue pour vous accompagner dans la transition énergétique

Pour les entreprises qui le souhaitent, nous offrons la possibilité de certifier que tout ou partie de leur consommation d’énergie provient de sources renouvelables françaises et à faible impact environnemental. En tant qu’entreprise labellisée « B Corp », WattValue fait le choix de reverser une partie du chiffre d’affaires issu de son service d’électricité renouvelable au projet « Sites Rivières Sauvages » qui œuvre pour la protection des dernières rivières sauvages d’Europe et leur biodiversité.

Vous pouvez envoyer aussi un signal aux fournisseurs et à l’état que vous faites le choix de l’électricité renouvelable. Nous pouvons vous accompagner pour négocier et gérer vos contrats d’électricité et consommer une énergie renouvelable française.

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