Virage vert : la France tarde et prend de plus en plus de retard

par | Déc 11, 2017 | Actualités | 0 commentaires

À moins d’un retournement de situation rapide et efficace, la France n’a aucune chance d’atteindre en 2050 l’objectif de neutralité carbone défini dans le plan Climat. Dans notre précédent article « Les énergies renouvelables pour les nuls », nous vous fournissions les fondamentaux à connaitre lorsqu’on est une entreprise et que l’on souhaite prendre ce virage. Aujourd’hui, on voir encore des hésitations qui demeurent et qui ne permettent pas d’aborder une transition. Cela vient d’être souligné par le groupe de réflexion nommé I4CE et affilié à la Caisse des Dépôts et relayé parmi d’autres par le journal Les Echos. Dans cet article intitulé « Virage vert : la France tarde et prend plus en plus de retard », nous décryptons ce que ce retard sur la France signifie sur le court et plus long terme. 

Virage vert

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Entre 20 et 40 milliards d’euros manquants pour être en ligne

 

Avec un montant d’investissements « verts » de 32 milliards d’euros en 2016, la France ne fait pas mieux que l’année précédente. Par rapport au projet de Stratégie nationale bas-carbone et la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), ce sont entre 20 et 40 milliards qui manquent pour combler le retard et espérer atteindre les objectifs d’économie durable définis dans ces deux documents hautement stratégiques.

Un investissement en faveur du climat à hauteur de 3% du PIB, telle est l’estimation qui selon Hadrien Hainaut, chef de projet chez I4CE, est nécessaire pour maintenir les objectifs. Les autres pays européens font-ils mieux ? L’absence de traitement comptable empêche toute évaluation, ce qui peut être interprété comme un doute sur la capacité, ou la volonté, des membres de l’Union Européenne (UE) d’atteindre ces objectifs. Lors de la COP 22 organisée en 2016 à Marrakech, les experts de l’UE avaient pourtant rappelé la nécessité d’un engagement sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030 et de 80 à 95 % d’ici à 2050.

 

Il n’est pas encore trop tard, mais le temps presse…

 

Malgré ce que pensent encore certain(e)s, le réchauffement climatique ne peut être résolu en restant inactif ou bien en faisant dans la « demi-mesure ». La solution passe par une réelle prise de conscience de l’ensemble des acteurs telles que les entreprises, ce qui va bien au-delà des seules décisions politiques.

Il en est ainsi des investissements « verts » au profit des énergies provenant de sources de production renouvelables qui ont vu une légère décroissance de leurs investissements au cours de ces dernières années. En 2016, les investissements sur ce type d’énergie se sont stabilisés à 5,3 milliards d’euros et ce, en partie, en raison d’un manque de vision claire de l’évolution des prix.  Par contre, concernant le secteur de l’efficacité énergétique, ce dernier a vu ses investissements croître de 11,6 à 14,6 milliards d’euros annuels.

Dans le secteur du nucléaire, le groupe de réflexion I4CE annonce un investissement supplémentaire de 2 milliards d’euros en faveur de la réduction du CO2. La filière bois est également en net progrès, l’ensemble de l’agriculture étant difficile à estimer en raison du manque de documents comptables.

 

La rénovation thermique : une étape incontournable de ce virage

 

Une manière efficace de réduire les émissions polluantes est, dans un premier temps, de consommer moins d’énergie. Une source d’économies d’énergie consiste à rénover les logements. En effet, ces derniers sont à l’origine de 20 % des émissions de CO2 (Source : ADEME). Les logements les plus anciens sont les premiers concernés puisqu’ils représentent en moyenne une consommation moyenne en énergie qui est supérieure de 50 % aux plus récentes. Bien qu’un investissement annuel de 20 milliards soit nécessaire pour une meilleure isolation thermique, ce chiffre en apparence élevé, est à comparer avec les 50 milliards actuellement dépensés dans le secteur de la rénovation du parc immobilier privé.

La réforme du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) lancée par Nicolas Hulot va dans ce sens avec 3,7 milliards d’euros qui devraient permettre dès 2019 la rénovation de 75 000 logements par an. En parallèle, 4,8 milliards d’euros seront affectés à la rénovation thermique des bâtiments publics. Ces deux mesures permettront-elles de redresser la barre ? Elles devraient en tout cas contribuer à un virage plus « vert ».

 

Virage vert : la France tarde et prend de plus en plus de retard … mais WattValue aide les entreprises à l’amorcer

 

WattValue, société de services à l’énergie pour les professionnels depuis plus de 10 ans permet à ces derniers d’amorcer un virage vert au sein de leur entreprise en toute transparence, indépendance, simplicité et efficacité. Nous proposons aux entreprises un système de certification de l’origine renouvelable de leur électricité également connu sous le nom de système des « Garanties d’Origine » et d’un accompagnement et veille de la part de notre équipe d’experts durant toute la durée du contrat.

Article précédent : Interview de WattValue sur Radio Village Innovation 

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