Le One Planet Summit : Que faut-il en retenir pour l’avenir ?

par | Déc 15, 2017 | Actualités | 0 commentaires

Dans un précédent article intitulé « Baromètre INSEE : les entreprises de plus en plus soucieuses de l’environnement », nous vous indiquions que les entreprises, et notamment les grands comptes, avaient pris conscience de l’urgence climatique et des mesures qui devaient en découler. Dans la lignée de la COP 21 qui s’est tenu à Paris, il y a deux ans déjà, le One Planet Summit qui a eu lieu le 12 décembre 2017 à La Seine Musicale de Boulogne-Billancourt, a été l’occasion de revenir sur l’urgence climatique tout en y impliquant de façon très significative les acteurs de la finance tant publique que privée. Dans cet article intitulé  » Le One Planet Summit : que faut-il en retenir pour l’avenir ? », nous décryptons pour vous la situation qui peut se traduite comme une situation où  espoirs et déceptions, sont les deux ressentis qui se dégagent de cette rencontre menée à l’initiative du Président de la République Française Emmanuel Macron.

Le One Planet Summit

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Des doutes sur les actions dans l’engagement mondial

Lors du Sommet de la Terre qua a eu lieu à Johannesburg en 2002, l’ancien Président de la République Française, Jacques Chirac, avait solennellement déclaré « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Quinze ans plus tard, c’est Jerry Brown, Gouverneur Démocrate de Californie, qui se désole de l’atmosphère qui règne lors du sommet du 12 décembre 2017 en déclarant « That’s all we do around here is talk ! »[1]. Aussi défaitiste est le discours prononcé par l’actuel Président de la France, Emmanuel Macron, avec des phrases telles que « On est en train de perdre la bataille contre le réchauffement et le changement climatique » ou bien encore « On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ». Ces alertes répétées n’ont toutefois pas empêché la cinquantaine de chefs d’États présents lors de ce sommet, de mettre en avant les quelques rares progrès accomplis pour le climat, le tout accompagné d’annonces mais aussi de promesses pour l’avenir. La contradiction n’étant pas invitée au One Planet Summit, c’est donc devant un auditoire déjà convaincu que ces discours ont été prononcés.  

One Planet Summit : Que faut-il en retenir ? L’engagement du secteur financier

L’objectif majeur de ce sommet était d’obtenir une liste d’engagements concrets de la part des financiers ainsi que des acteurs internationaux des secteurs publics et privés. Lors de son intervention, Nicolas Hulot, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, a lancé un signal clair à destination du secteur bancaire en espérant que « les banques seront capables de la même audace pour sauver le climat que ce qui a été fait pour sauver le système bancaire ».

La Banque Mondiale s’est engagée à mettre fin au financement de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures après 2019.  Concernant la Commission Européenne, et malgré l’absence de son président, ses représentants ont prévu d’envisager un changement des exigences en fonds propres des banques afin de booster les investissements et prêts verts. Un plan d’action sur la finance durable sera parallèlement présenté le 22 mars 2017.

D’une manière globale, les pays du Nord ont promis d’augmenter leur participation financière à hauteur de 100 milliards d’euros d’ici 2020 afin d’aider au financement d’actions de la part des pays du Sud dans la lutte contre le dérèglement climatique.

La volonté des entreprises constitue un élément majeur pour la réduction des gaz à effet de serre. Ainsi, à titre d’exemple, le groupe AXA s’est engagé à désinvestir à hauteur de 2,5 milliards d’euros ses placements dans le charbon. Michael Bloomberg, président du TCFD, a fait savoir qu’une « task force » composée de 237 entreprises et pesant 6 300 milliards de dollars soutient les propositions afin d’adapter les dépenses financières liées à l’efficacité énergétique.

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[1] Traduction : « Tout ce que nous faisons ici, c’est parler ! »

 

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