La COP 26 est une conférence tenue par l’Organisation des Nations Unies sur les changements climatiques pour la 26ème fois. Après le fiasco de la COP 25 de Madrid, il était beaucoup attendu de ces retrouvailles à Glasgow. Du 31 octobre au 12 novembre, les membres de l’ONU se regroupent pour signer un accord dans l’objectif d’accélérer la lutte contre le réchauffement climatique. Spoiler Alert : le résultat n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. Que s’est-il passé ? La COP 26, un bilan fataliste. Professionnels : devons-nous tout attendre des politiques ? Etat des lieux. 

La COP 26, un bilan fataliste

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Des résultats peu concluants

Les résultats de la COP 26 sont plus que déroutants vu l’urgence de la situation climatique. En effet, un changement de dernière minute du Pacte de Glasgow a été exigé de la part de l’Inde et de la Chine. Et cela, sous l’incapacité du président de la COP 26, Alok Sharma, de pouvoir négocier dans l’immédiat. François Gemenne, chercheur en géopolitique et environnement, compare cette COP sur  C politique à de la télé-réalité et conclut sur “la seule consolation que nous pouvons avoir, si on veut voir le côté positif, c’est que cela aurait pu être pire”. Cette conclusion est vraiment dans la perspective de voir le verre à moitié plein. Actu-Environnement titre “COP 26 : des avancées symboliques mais une ambition globale insuffisante”.
 

Accord et désaccords

Pourtant, l’Accord était sous le signe de la croissance en faveur du climat (cela aurait été culotté de dire le contraire). Le dialogue ne peut être équitable entre l’ensemble des signataires, Alok Sharma s’est vu affaiblir l’Accord. Soit le Pacte n’était pas signé, soit la lutte contre le réchauffement climatique n’était pas à la hauteur des espérances. Lorsqu’on sait que 500 lobbyistes des énergies fossiles étaient présents, tandis que certains pays comme la Russie, le Brésil ou la Chine ne font pas acte de présence, il est compliqué de trouver un accord qui vaille. Bref, l’Accord “du moins pire” porte son nom. 

Que faut-il retenir, COP 26 : bilan fataliste ?

Au début des négociations, nous parlons d’une élimination progressive des énergies fossiles, mais face à la pression de l’Inde et de la Chine, le Pacte a dû être modifié à la dernière minute. Cette pression a d’ailleurs commencé avec l’Union Européenne et les Etats-Unis qui ne souhaitaient pas étendre l’accord à l’ensemble des énergies fossiles, pour laisser seulement l’élimination du charbon (dont la Chine et l’Inde sont encore trop dépendants). Au lieu d’une élimination, on parle dorénavant d’ »accélérer les efforts” ce qui signifie de réduire progressivement (et non d’éliminer) l’utilisation du charbon (sans inclure le gaz et le pétrole) et de mettre fin aux subventions considérées comme inefficaces en faveur des énergies fossiles. On ne se cache plus de proposer l’inaction. Le Pacte de Glasgow met en péril les objectifs de développement durable signés lors de la COP 21 à Paris en 2016. 

Les pays les plus touchés par le réchauffement climatique ne sont pas aidés et sont également ceux qui ont le moins de moyens économiques et technologiques.Et les pays les plus pollueurs ne montrent pas d’ambition suffisante quant au changement climatique. 

Que faire pour aller au-delà de l’Accord ? 

Malgré le résultat décevant, les entreprises se mobilisent pour mettre en place des actions concrètes, immédiates et sur le long terme, pour faire face au dérèglement climatique. Plus de 6000 entreprises étaient présentes lors de la COP 26, et celles-ci étaient déterminées. Des constructeurs automobiles s’engagent à ne plus commercialiser les véhicules essences et diesels d’ici 2035 au plus tard. La création du First Movers Coalition lors de la COP est aussi significative d’un changement de paradigme au sein des entreprises. Le mouvement regroupe 8 secteurs différents qui représentent à eux 30% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Les gouvernements ne peuvent pas mettre en place des objectifs et des actions concrètes en faveur du climat ? Les entreprises le font. 

Nous avons tous un rôle à jouer dans cette urgence climatique. En tant qu’acteur de l’énergie, il est indispensable de consommer de l’énergie renouvelable. Il est tant de passer à l’action et de choisir sa consommation en fonction de l’urgence. 

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