Le biogaz est un gaz renouvelable issu de la fermentation de matières organiques (déchets agricoles, boues). Pour approfondir les notions clés utiles aux entreprises, consultez notre glossaire énergie entreprise: définitions et repères. WattValue accompagne les organisations pour maîtriser leurs dépenses, sécuriser des contrats d’énergie verte et suivre leurs budgets gaz/électricité, dans une logique collaborative et durable.

Définition et fonctionnement du biogaz

Le biogaz est un « gaz vert » produit par méthanisation, c’est-à-dire la dégradation anaérobie de matières organiques (effluents d’élevage, résidus agricoles, biodéchets, boues de station d’épuration). Ce mélange gazeux contient principalement du méthane (CH4) et du dioxyde de carbone (CO2), avec des traces de vapeur d’eau et de sulfure d’hydrogène. En tant qu’énergie renouvelable, il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la valorisation locale de déchets organiques.

Caractéristiques clés du biogaz

Attribut Détail
Méthanisation Processus biologique anaérobie transformant des déchets organiques en biogaz et digestat, au sein d’un digesteur à température contrôlée.
Gaz Mélange typique: 50–65% CH4, 35–50% CO2, traces H2S et vapeur d’eau; PCI moyen ~5–7 kWh/Nm³ selon intrants et technologie.
Déchet organique Intrants: effluents d’élevage, résidus agroalimentaires, biodéchets collectés, boues d’épuration; logistique locale favorisant l’économie circulaire.

De la méthanisation au biométhane: production, épuration et injection

Après capture, le biogaz brut est désulfuré, déshumidifié et épuré. Lorsqu’il est porté à une teneur en CH4 proche du gaz naturel, on parle de biométhane. Ce gaz renouvelable peut être injecté dans le réseau (ex. GRDF), comprimé pour carburant (bioGNV) ou valorisé en cogénération.

Les schémas d’injection et de valorisation reposent sur la proximité des gisements, la stabilité des intrants et des contrats d’achat. Pour des bonnes pratiques internationales sur la récupération du biogaz, voir le programme AgSTAR de l’EPA: guide biogas recovery.

Usages et impacts pour les entreprises

Usages énergétiques

Le biogaz sert à produire chaleur de procédé, vapeur, électricité (cogénération) ou carburant pour flottes GNV. En injection réseau, il permet d’alimenter des sites multi-localisés via des garanties d’origine, tout en soutenant une production locale.

Impacts économiques et RSE

Pour les décideurs, l’intérêt réside dans la maîtrise du coût complet, la réduction des émissions scopes 1 et 2, et la résilience d’approvisionnement. Les contrats long terme avec clauses d’indexation, GO et reporting carbone renforcent la crédibilité RSE et la visibilité budgétaire.

Exemples d’application et bonnes pratiques

Industries agroalimentaires: valorisation de sous-produits et réduction des coûts vapeur. Collectivités: traitement des boues et production d’électricité locale. Logistique: conversion de flottes au bioGNV. Bonnes pratiques: audit des usages thermiques, cartographie des gisements, simulations CAPEX/OPEX et analyse des risques.

WattValue aide à sourcer des volumes de biogaz via achats groupés, à comparer les offres d’énergie renouvelable et à suivre la performance contractuelle grâce à une plateforme budgétaire dédiée.

Synonymes et termes associés

Souvent qualifié de gaz organique, le biogaz est étroitement lié au biométhane, forme épurée injectable, et s’inscrit dans la famille du gaz renouvelable. Son intégration au réseau, notamment via GRDF, mobilise fréquemment des producteurs locaux pour des approvisionnements territoriaux.

FAQ

Quelle différence entre biogaz et biométhane ?

Le biogaz est le gaz brut issu de méthanisation. Le biométhane est le biogaz épuré aux normes réseau/carburant, avec une teneur en CH4 élevée et des impuretés fortement réduites.

Le biogaz peut-il remplacer totalement le gaz naturel ?

Techniquement, le biométhane injecté peut substituer le gaz naturel pour de nombreux usages. La contrainte principale est la disponibilité locale et le volume de production.

Quels bénéfices pour la décarbonation d’entreprise ?

Réduction des émissions directes et indirectes, valorisation des déchets, traçabilité par garanties d’origine et contribution à l’économie circulaire locale.

Quel modèle contractuel privilégier ?

Contrats à long terme avec clauses d’indexation, garanties d’origine, indicateurs de performance et options d’injection; comparaison multi-fournisseurs conseillée.

Quelles précautions techniques ?

Vérifier la qualité du gaz, la compatibilité des équipements, la gestion du H2S et l’entretien des moteurs/chaudières; planifier la continuité d’approvisionnement.

Le biogaz offre aux entreprises un levier concret pour sécuriser l’énergie, réduire les coûts et leurs émissions. En combinant contrats adaptés, ancrage local et suivi de performance, il devient un pilier crédible de la transition énergétique.