👉 Prochaine consultation Electricité 

Vous souhaitez profiter d’un marché de gros 2026 et 2027 de l’électricité relativement stable ces derniers mois, dans un contexte économique incertain ? Vous n’avez pas pris part à notre précédente consultation et votre contrat d’électricité arrive bientôt à échéance ? Ne manquez pas notre appel d’offres groupé électricité de printemps : une opportunité pour sécuriser votre contrat d’électricité et anticiper vos budgets. L’inscription est maintenant possible jusqu’au vendredi 16 mai 2025 ! C’est à portée de votre souris :


VOTRE ACTU DU MARCHÉ

Bilan énergétique de la France : le ministère du développement durable vient de publier le bilan énergétique de la France en 2024. Malgré une légère hausse de la consommation primaire (2 575TWh, +1,9%), la consommation finale d’énergie (énergie utilisée par les utilisateurs finaux après transformation) reste globalement stable (1 613 TWh, -0,1%), impactée par les prix élevés et la promotion de la sobriété. Cette situation, combinée à une baisse des importations d’énergies fossiles et à un excédent historique des exportations d’électricité, conduit à une réduction significative de la facture énergétique de la France en 2024 et à une amélioration de son indépendance énergétique. La facture énergétique de la France s’établit à un solde négatif de 57,8 Milliards d’Euros, largement dominée par les énergies fossiles et en dépit du record d’exportation d’électricité. La dépendance aux énergie fossiles est encore prégnante. 

En bref :

  • Prix de l’électricité en Europe : vous avez des questions sur le prix de l’électricité en Europe ? Cet article d’Eurostat est fait pour vous. Pour les particuliers, les prix sont stables entre 2023 et 2024, les plus élevés étant enregistrés en Allemagne et les plus bas en Hongrie (grosse utilisatrice, à 80%, de gaz Russe). Les prix pour les entreprises ont légèrement baissé, la moyenne s’établissant à 190€/MWh (énergie, réseau et charges, hors TVA) 
  • Objectifs de stockage de gaz : les députés européens ont approuvé le projet de loi modifiant les objectifs de stockage pour atténuer les tensions sur le marché de gros. Ils passent de 90 à 83%, à atteindre entre le 1er octobre et le 1er décembre. Un embargo total sur le gaz Russe est également prévu.
  • CEE Précaire : selon C2E Market (place de marché des CEE), les prix des CEE précaires qui servent à construire le prix des CEE payés sur les factures de gaz et d’électricité de la majorité des consommateurs est toujours tendu. Ils s’échangent à plus de 13€/MWh Cumac. C’est 50% de plus qu’il y a 12 mois. 
  • Enfouissement des déchets nucléaires : Le projet CIGEO d’enfouissement des déchets nucléaires les plus radioactifs à Bure (Meuse) pourrait finalement coûter entre 26,1 et 37,5 milliards d’euros, soit un montant supérieur aux 25 milliards initialement estimés (AFP). Cette hausse de coûts se répercutera inévitablement sur les factures d’énergie ou, de manière indirecte, sur les impôts. Les provisions d’EDF ne seraient pas forcément suffisantes pour financer le démantèlement et l’enfouissement des déchets.
  • Le solaire va-t-il trop vite : dans une interview aux Échos, Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE (Commission de régulation de l’énergie), suggère de réduire les objectifs français pour les énergies renouvelables, en particulier dans les secteurs du solaire et de l’éolien, en raison de la faible consommation d’électricité observée après la crise du Covid. Elle recommande un modèle mixte, avec deux tiers des nouvelles capacités soutenues par l’État (en 2024, le coût du soutien aux EnR a atteint 5 milliards d’euros), et le reste financé par le marché. E. Wargon s’émeut aussi des retards dans la mise en œuvre de la PPE 2025-2035 et suit de près l’impact de la fin de l’ARENH, en particulier sur les industriels électro-intensifs. Par ailleurs, la France a validé 500 000 “zones d’accélération des énergies renouvelables”, dont la moitié dédiée… au solaire.

Les marchés :

    • Marché de gros de l’électricité : toutes les échéances sont orientées à la baisse, principalement en raison de la dynamique des énergies renouvelables à court terme. Cette tendance contraste avec celle du gaz, dont les prix sont soutenus par le contexte géopolitique. Malgré tout, nous restons dans une fourchette de prix du marché de gros à terme comprise entre 60 et 65 €/MWh, bien que 2027 ait enregistré un passage sous ce seuil. Les jours à venir détermineront si cette baisse est ponctuelle ou si le seuil psychologique des 60 €/MWh est définitivement franchi. Par ailleurs, la demande demeure faible, avec une consommation du mois d’avril toujours inférieure de 10 % à la moyenne pré-crises (2014-2029).
    • Marché de gros du gaz : le niveau des stocks de gaz se rapproche de 50% en France, un niveau semblable à celui de 2024 à la même période. Il est bien au dessus des niveaux européens (42%). Cependant, la tendance actuelle de remplissage devrait permettre d’arriver aux objectifs de 90% d’ici l’hiver. Les gestionnaires continuent de profiter d’une demande faible des consommateurs finaux et de l’attentisme de l’économie chinoise. Les récents échanges positifs entre les USA et la Chine qui se sont tenus à Genève ce week-end pourraient changer la donne. La Turquie a également augmenté ses importations : le GNL est bien un marché mondialisé ! L’Europe a confirmé son plan de se passer à 100% du gaz Russe à l’horizon 2027, ce qui a certainement également contribué à la hausse des prix à terme depuis deux semaines.

Suivi des prix de marché de gros de l’électricité :
Baseload (€/MWh) :

Années Clôture
  02/05/2025 09/05/2025  
2026 62,95 60,77
2027 60,75 59,40
2028 64,00 62,71


Suivi des prix de marché de gros du gaz :
Marché TRF (Trading Region France) (€/MWh) :

Années Clôture
  02/05/2025 09/05/2025  
2026 31,50 32,74
2027 28,18 28,74
2028 25,22 25,23
       

 

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