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Prochaines consultations gaz et électricité – anticipation de nos premières consultations de gaz et d’électricité 2026 : les années précédentes, nous organisions nos premières consultations groupées de gaz et d’électricité au printemps (mi-mars par exemple pour 2025). Le niveau du marché de gros actuel pour les échéances de 2027 à 2029 nous amène à anticiper l’organisation de nos premières consultations groupées à février 2026. Vos contrats arrivent à échéance fin 2026 ou fin 2027 ? Contactez nous pour inscrire vos sites dès maintenant. Pour rappel, le gain constaté sur la part énergie d’un contrat de fourniture qui intégre un groupement d’achat est en moyenne de 11% par rapport à un contrat négocié individuellement : rapprochez vous de nous pour vos contrats et faites passer le mot à vos connaissances !
Électricité : surcapacité transitoire, opportunité de décarbonation – Le bilan prévisionnel 2025...
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Polémiques autour du coût des CEE dans les factures d’énergie : plusieurs acteurs débattent de l’impact réel des CEE sur la facture des consommateurs. Les énergéticiens affirment que les CEE ne représentent que 3 à 5 % de la facture annuelle d’énergie. La Cour des comptes estime un coût moyen de 164€/an pour un ménage. Roland Lescure (ministre délégué à l’Industrie et à l’Énergie) reconnaît un impact mais affirme qu’il est modérément répercuté aux consommateurs par la plupart des fournisseurs. La réalité est que les places de marché enregistrent une hausse continue des prix, tant sur le spot que sur les marchés à terme. Tous les prix progressent, signe d’un marché sous tension durable. Les risques de pénalités pour les acteurs obligés induisent une pression à la hausse. Les facteurs structurels (6ème période débutant le 1er janvier 2026 avec des obligations augmentant de 27%) font craindre des difficultés d’approvisionnement au moins jusqu’à la première réconciliation de fin 2026. Cette conjoncture...
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Baisse continue des prix de gros : quelles conséquences ? On le constate régulièrement : sur un marché, les intérêts des consommateurs et ceux des producteurs sont, par nature, divergents. Et si le marché européen de l’électricité, si souvent critiqué, était justement en train de remplir exactement le rôle pour lequel il a été conçu ? Les prix chutent fortement : autour de 50 €/MWh pour 2026, et 55 €/MWh en moyenne pour les quatre prochaines années — soit plusieurs dizaines d’€/MWh de moins que l’Allemagne. D’ailleurs, la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon estime que les prix vont probablement rester dans une zone stable, autour de 65-70 €/MWh (elle les voit déjà plus haut que ce que l’on constate – ou elle estime que le coût du nucléaire fixera la tendance) — ce qui, même si c’est un peu au-dessus des niveaux d’avant 2021, est très en deçà des prix de marché en période de crise. Entre novembre 2023 et...
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Transparence et résilience des fournisseurs après la crise de 2022. La CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) poursuit en 2025 la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la transparence et la lisibilité des offres proposées par les fournisseurs d’électricité et de gaz professionnels (13 lignes directrices proposées aux fournisseurs). Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique de marché où la fin des tarifs réglementés pousse les entreprises à comparer plus activement les offres, à négocier les conditions de leurs contrats d’énergie et à examiner l’intégration de clauses sur l’électricité verte ou le gaz vert. L’accent est également mis sur l’obligation d’information et de conseil, opérée à la fois par les fournisseurs et via la régulation de la CRE. Simultanément, la CRE a publié un rapport sur le fonctionnement du marché de détail en 2023-2024. Elle met en avant l’importance de repenser les mécanismes de régulation pour anticiper les crises futures et accompagner la transition énergétique. La coopération européenne est...
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L’électricité à 53,5 €/MWh pour 2026 : pourquoi les prix de gros baissent. Les prix de l’électricité pour les prochaines années continuent de reculer sur les marchés de gros. La France dispose aujourd’hui d’un excédent durable d’électricité, dépassant souvent 10 GW en été (l’équivalent de 10 réacteurs nucléaires). Dis autrement, nous produisons aujourd’hui plus d’électricité que nous n’en consommons. Résultat : les producteurs comptent de plus en plus sur les exportations ou les contrats d’achat publiques, alors que les interconnexions européennes sont très sollicitées. Cette situation de forte disponibilité et d’incapacité à exporter davantage induit une pression à la baisse sur les prix de gros.
Concrètement, cela change quoi ? La rentabilité des centrales repose de plus en plus sur les exportations vers nos voisins européens ou sur des mécanismes de soutien public. La concurrence augmente partout en Europe, notamment lorsque le solaire produit au maximum. Dans ce contexte, ajouter encore de nouvelles capacités de production sans lien avec les besoins...
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CEE : Objectifs et Perspectives pour la 6ᵉ Période (2026-2030). La 6ᵉ période des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) prévoit une hausse de 27% des objectifs annuels, avec une obligation de 1 050 TWhc (TWh Cumac = 1000GWhc = 1 Million de MWhc). Elle s’annonce plus ambitieuse et structurée que la précédente. Une durée de 5 ans (2026-2030) devrait assurer davantage de visibilité pour les acteurs du marché (et les consommateurs). Le financement de l’efficacité énergétique dans le secteur des transports est renforcé : ce secteur, historiquement peu sollicité, devient une priorité. Les ménages en précarité énergétique devraient également en bénéficier. De nombreuses fraudes ayant été constatées, les contrôles se renforcent.
Beaucoup de questions : les discussions sur les modalités précises de la 6ᵉ période des CEE sont encore en cours, notamment en ce qui concerne les objectifs des secteurs prioritaires (transports, précarité énergétique), les nouvelles actions d’économies d’énergie et les contrôles renforcés. Bien que la structure générale et les objectifs globaux aient...
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Incertitudes autour du projet de loi de finance (PLF). Nous suivrons évidemment les évolutions du PLF 2026 dans les semaines à venir, notamment les aspects susceptibles d’impacter vos factures de gaz et d’électricité. Déjà, les députés rivalisent d’imagination pour faire avancer leur agenda. Voici une liste non exhaustive des amendements proposés qui seront discutés en séance publique.
Accises sur l’énergie : alors qu’EDF pousse pour une baisse de la fiscalité sur l’électricité (un amendement proposé par un député ancien salarié de l’électricien), TotalEnergies et Engie refusent que celle-ci soit augmentée sur le gaz. D’autres députés poussent eux pour supprimer les taux réduits. Ces taux sont d’abord destinés aux énergo-intensifs. La TVA à 5,5% sur les abonnements pourrait également faire son retour et donc modifier à la marge cette même accise (la TVA est passée à 20% au 1er août, simultanément à une baisse de l’accise).
Rejet du Versement Nucléaire Universel : un amendement de La France insoumise, soutenu par le Rassemblement national,...
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Spécial Gazelec. Gazelec est le rendez-vous annuel dédié aux stratégies d’achats énergie. Ce congrès apporte des éléments permettant de comprendre les évolutions du marché de l’énergie :
Une veille stratégique du marché de l’énergie (gaz & électricité) : évolutions réglementaires, géopolitique, sécurité d’approvisionnement
Un réseau de rencontres entre acheteurs, fournisseurs, distributeurs, consultants et prestataires
Une plate‑forme où exposants, sponsors et participants peuvent présenter leurs offres, services et solutions aux acteurs du secteur énergie
L’année 2025 confirme la mutation du marché de l’énergie pour les professionnels en France, avec la généralisation des offres dites « de marché ». Elle dresse également un état des lieux contrasté, même si la France bénéficie de prix de gros de l’électricité parmi les plus modérés d’Europe.
Le congrès a mis l’accent sur l’adaptation à un environnement instable (prix volatils, géopolitique, nouveaux modèles de marché). Cette instabilité et le risque sur l’économie européenne se traduisent d’abord par un conservatisme certain des acheteurs (dans leurs prises de décision ou leurs choix de fournisseur)...